Hantise
Informations :
Auteur : Michelle Jaffe
Genre : Thriller, suspense
Nombre de livre : 1
Résumé :
Heurtée de plein fouet par un chauffard, la jolie Jane est laissée pour morte dans un rosier. Elle ne se souvient pas de ce qui s'est passé, mais d'étranges messages laissés sur le miroir de l'hôpital et des menaces téléphoniques instillent en elle le doute : a-t-elle réellement été victime d'un accident, ou quelqu'un a-t-il vraiment tenté de la supprimer ? Qui ? Serait-elle en train de perdre la tête ? Et si le tueur était tout proche ?
Source : lecture academy
Extraits :
" L'image est austère et pourtant étrangement belle. Au premier plan, à droite, un buisson. Au milieu, une fille. Elle a un joli visage, à demi caché par des cheveux noirs. Son corps est couvert d'entailles, une rivière de sang dégouline de sa tête. Ses lèvres sont entrouvertes, mais elle est incapable de parler. Ses yeux sont grand ouverts, mais ils ne voient rien. L'image ressemble à n'importe laquelle des photos que j'ai prises, à un détail près. Je suis sur la photo. La fille, c'est moi. "
"- Attendez, qui est à l'appareil ?
– Tu ne sais pas ?
– Non.
Mon sang se glace dans mes veines.
– Ce n'est pas drôle.
– Je peux t'assurer que je ne plaisante pas.
Je déglutis.
– Mais de quoi parlez-vous ?
Mes bras fonctionnent, mais mon cerveau est plus engourdi que jamais.
– Nous savons tous les deux que ce qui t'es arrivé n'était pas un accident.
Je me met à trembler.
– N'est-ce pas ? Me harcèle la voix.
– Qui est à l'appareil ?!
Mes mains sont gelées autour du combiné.
– Dites-moi qui vous êtes.
– Ç a, c'est à toi de le découvrir. À bientôt.
La ligne est coupée. Un garçon que je n'ai jamais vu entre dans ma chambre, un téléphone portable dans une main et une grande boîte sous le bras. Il me regarde et dit :
- Bonjour, Jane."
"J'inspire profondément et ferme les yeux, laissant la petite pièce se remplir de buée. L'air chaud et humide me fait du bien, je me sens presque normale. Peut-être vais-je guérir. Peut-être...
J'ai dû m'assoupir. Un bruit me réveille, et je jette un œil par le rideau pour voir si quelqu'un arrive, mais il n'y a personne, juste les toilettes et le miroir.
Le miroir sur lequel est écrit en lettres majuscules, un peu floues mais impossibles à ignorer :
TU AURAIS DÛ MOURIR SALE GARCE !
C'est à ce moment-là que ma voix revient dans un long cri gargouillant."
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